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rêts pour une initiation hard rock bon enfant ? Ce soir, suivez Stef et les Supercopters en plein cœur du Jardin des apothicaires, dès 21 heures.
GazetteINFO.fr : L’actu de Supercopters ?
STEF : Nous avons sorti un album et enchaîné une trentaine de dates en France, notamment sur la scène du Bol d’Or à Magny-Cours. Une énorme scène de festival avec Mass Hysteria. Nous jouerons le 6 juillet à Dole et le 27 octobre à La Vapeur sur un week-end métal.
Historique ?
The Supercopters a 6-7 ans environ. Ce fut un groupe de métal que nous dirigeâmes sur un projet plus rock-hard rock. Notre premier album a reçu beaucoup de retours presse positifs et nous sommes en plein mixage d’un EP 4 titres qui devraient sortir à la rentrée.
Quel projet musical vendredi soir ?
95 % de compos et nous assurons une ou deux reprises.
Qu’écoutez-vous ?
De tout, du blues et pas exclusivement du métal. Du rock. Nous sommes très fans des Stones, des Beatles, nous sommes très pop anglaise. Si tu dis à un fan qu’AC/DC est un groupe de métal il va te dire que non, c’est un groupe de blues.
La fête de la Musique : pour qui ?
La fête de la Musique est le concert familial par excellence, avec plein de gamins. Un public éclectique, les gens se baladent, il est difficile de les garder devant une scène, d’où l’intérêt de composer un set ciblé pour ceux qui veulent découvrir et pour ceux qui sont déjà initiés.
Doit-on avoir peur ?
Non, ce sont des stéréotypes. Notre public est un public de connaisseurs, pas besoin de 40 000 agents de sécurité. Il n’y a jamais de souci dans les concerts, c’est très humain même si la musique joue fort. Les amateurs de musique ne vont pas forcément aimer mais ils vont reconnaître qu’il y a de supers musiciens avec de grosses connaissances musicales.
Comment apprécier en novice un concert de hard rock ?
Il faut surtout venir décontracté, ne pas se prendre la tête, avoir envie de découverte. Il faut aimer le rock, les guitares électriques et la batterie, mais c’est au feeling. Il faut aimer le son, le chant. Il y différents courants dans le hard rock et le métal.
The Supercopters : une écriture collective ?
Le guitariste-chanteur amène une majorité d’idées, les soumet sous forme de maquettes que nous travaillons collectivement en répétition. Nous sommes quatre : deux guitares, une basse, une batterie, avec la particularité d’avoir deux chants. Un guitariste et le bassiste chantent en solo et en chœur.
Votre formation ?
Nous avons plus ou moins pris des cours puis travaillé en écoutant les groupes que nous aimions. Nous nous sentons assez proches d’AC/DC, des Stones, de Motörhead, nous apprécions le hard rock sixties-seventies et jouons plus de hard rock que de métal.
Comment expliquer sa persistance ?
Il émerge énormément de jeunes groupes. Avec le numérique le moindre groupe peut faire son album dans son garage. C’est un public en réseau sans trop d’effet de mode. Des festivals comme le Hellfest affichent complet.
D’où vient cette énergie ?
Il n’y a pas spécialement d’esprit de rébellion. Ça, c’était probablement au début des années 70. C’est juste la vibration de la musique. Nos paroles sont abstraites, un peu délirantes. Des histoires de personnages un peu loufoques. L’humour n’est pas une composante essentielle mais nous aimons déconner sur scène et en faire profiter le public.
Où jouez-vous sur Dijon ?
Au Deep Inside, au Beer Country, à La Vapeur, au Kilkenny.
Le hard rock, question d’âge ?
Non. Quand on met le doigt dedans on y reste jusqu’à la mort. Ça commence à l’adolescence et ça suit.
On s’assagit avec le temps ?
Je ne pense pas. Pour ma part j’écoute plus de pop que de métal. C’est selon les goûts, les humeurs.
Ton plus beau souvenir de spectateur ?
Un de mes premiers concerts, quand j’étais ado : voir Metallica, au premier rang.
Retrouvez l’intégralité de la Fête de la musique à Dijon ici.
Propos recueillis par Olivier Mouchiquel
